C'est dur d'aimer sans retour

De se retrouver seule dans une cours

Face à un manque d'amour

C'est dur de se mentir

De faire semblant de rire

Alors qu'on souhaite en finir

C'est dur de croire en l'avenir

Quand on sait que la fin est à venir

Que tous vont mourir

C'est dur d'essayer de s'enfuir

Alors qu'on se laisse pourrir

Dans un monde sans avenir

C'est dur de connaître le bonheur

Lorsqu'on sait que c'est bientôt l'heure

L'heure d'affronter toutes ces peurs

Seule au milieu des autres

Elle donne l'air d'être heureuse

Tous la pense bien

Alors qu'ils ne savent rien

La nuit quand elle dort

De sa cachette il sort

Et c'est à ce moment

Que n'existe plus le temps

Il la fait sienne

Et en enfer l'emmène

Elle se laisse entrainer

Elle en a marre de lutter

Cette nuit encore alors que tu t'endors

Elle souhaitera mourir

Pour cesser de pourrir

Cette nuit encore

Alors que tu dors

Elle essaira de crier

Mais pris dans tes rêves tu ne pourras l'aider...

On l'appellait la poupée

Symbole de la beauté

Elle aimait être regardée

Avec elle tous voulaient jouer

Un soir alors qu'elle rentrait

La poupée fut enlevée

Tous inquiets ils la cherchèrent

Mais nul aprt ne la trouvèrent

La poupée enfermée pleurait

Elle maudissait sa beauté

Que le pantin qui l'avait enlever

Ne cessait de regarder

Un jour il cessa de la regarder

Il voulut jouer avec la poupée

La poupée tenta de lutter

C'est alors qu'elle fut casser

Le lendemain tous pleuraient

Le corps de la jolie poupée

Pendant que le pantin emprisonné

Se vanter d'avoir pû en jouer...

Abrutie par le monde qui l'entoure

Elle préfère s'enfermer dans sa tour

Elle peut y rester de longues heures

Sans que personne pour elle n'ait peur

Invisible aux yeux de ce monde

Elle appartient à ce décor immonde

A cette réalité si dure à accepter

A cet endroit où l'on ne peut plus rêver

Rejettée parce monde hypocrite

Elle se sent comme infiniment petite

Devant ces mensonges qui ne cessent de grandir

Devant ces hommes qui en se sentent pas pourrir

A l'écart de ce monde pas fait pour elle

La petite se fait pousser des ailes

Et sans même regarder en arrière

Elle quitte cette vie trop amère...

Elle ment pour que jamais ils ne sachent

Ce que depuis trop longtemps elle cache

Pour que jamais ils ne la voient

Tel que je l'ai vu moi

Pour que jamais ils ne s'inquiètent

Et que tout enfin s'arrête

Elle ment en croyant que ça ira

En pensant que tout passera

Mais rien ne passe

Rien ne se tasse

Au contraire tout empire

Et elle, se laisse pourrir...